5 250 entreprises de prothésistes dentaires et 21 250 professionnels en 2002. 3 800 entreprises et 17 900 professionnels en 2013.En dix ans, plus de 27 % des laboratoires de prothèse dentaire ont disparu. Depuis des années, nos entreprises souffrent de l’importation de prothèses dentaires en provenance de pays à bas coût de main-d’œuvre, poussant les laboratoires dans une lutte des prix. À l’heure actuelle, l’importation représente environ 30 % du nombre de prothèses posées en France, un manque à gagner énorme surtout que les travaux restants ne sont pas forcément les plus rentables.
La concurrence des industriels qui tendent à développer directement leur activité auprès des chirurgiens-dentistes se développe. De plus, l’arrivée des nouvelles technologies pousse la profession vers une certaine mutation et au regroupement. Pour maintenir notre activité, nous devons développer et afficher notre savoir-faire unique et notre qualité de travail dans la relation que nous entretenons au quotidien avec les cabinets dentaires.
Ce secteur d’activité fait travailler 4 200 chefs d’entreprises et 13 700 salariés. En 2013 il a embauché 1 500 personnes pour 2 250 départs. Avec de nombreux départs en retraite à venir (48 % des chefs d’entreprise ont plus de 50 ans) peut on espérer des embauches ?
Même si le nombre de laboratoires diminue, le nombre d’actifs reste constant du fait du renouvellement naturel des professionnels. Comme la profession est en pleine évolution et que son souhait est de tendre vers un véritable statut reconnu, le besoin de personnel qualifié se fait de plus en plus ressentir. En effet, la contrepartie de l’arrivée de la CFAO (Conception et fabrication assistée par ordinateur) dans nos laboratoires, est l’émergence de nouvelles compétences et de plus de technicité. C’est pourquoi nous souhaitons développer les formations pour pouvoir apporter à notre activité, des professionnels qui pourront emmener la profession vers le haut.
