Selon un travail de recherche à la Faculté dentaire de Toulouse sur la « méthodologie nécessaire à la réalisation d’une thèse d’exercice en chirurgie dentaire » le nombre de pages dans une thèse a diminué de plus de la moitié en une dizaine d’année.
En 2002 les thèses validant le diplôme de docteur en chirurgie dentaire comportaient 183 pages. En 2012, le nombre de pages est tombé à 87. Les étudiants sont ils moins travailleurs de nos jours ou demande t on moins de recherches à l’étudiant dans les UFR d’Odontologie ? Si le nombre de page dans une thèse n’est pas forcément un gage de qualité et qu’il est intéressant pour l’étudiant de savoir synthétiser ses connaissances et ses recherches de manière plus concise, on peut toutefois s’interroger sur une telle diminution.
L’explication donnée par l’auteur est la suivante « c’est la conséquence d’une nouvelle réglementation instaurée en 2012 exigeant un travail d’un volume de 100 pages maximum. La tendance est à la rédaction d’un travail adoptant la structure d’un article scientifique (schéma IMRAD), nous pouvons imaginer que dans quelques années une nouvelle réglementation sera instaurée exigeant un travail d’un volume de 60 ou 70 pages maximum. » (Loïs LUXCEY)
Source : Loïs LUXCEY 2014 APPRÉHENSION DE LA MÉTHODOLOGIE NÉCESSAIRE À LA RÉALISATION D’UNE THÈSE D’EXERCICE EN CHIRURGIE DENTAIRE : UNE APPROCHE TOULOUSAINE