La fabrication additive de pièces métalliques, nom donné à l’impression 3D métal par les industriels, laisse entrevoir de fantastiques possibilités en terme de liberté de conception, de personnalisation de masse ou de relocalisation. Mais il ne faut pas croire que la technologie se résume à un simple bouton sur lequel il faut appuyer pour obtenir sa pièce.
Bien que le procédé soit déjà utilisé dans l’aéronautique et le biomédical, les machines ne permettent pas à elles seules de concevoir des pièces prêtes à l’emploi. Comme en fonderie ou en forge, les pièces fabriquées sont « brutes », c’est à dire qu’un certain nombre d’opérations de finition sont encore à prévoir après la phase de fabrication.
Coopérative Technologies Dentaires, a réussi le double exploit grâce à l’impression 3D métal, de réduire les temps de fabrication de prothèses dentaires à moins de 24 heures tout en relocalisant cette production en France. Jean-Michel Bertin, fondateur de CTD, nous a ainsi décrit toutes les étapes nécessaires à la production de pièces finies, dont certaines manuelles, et l’organisation qui permet de tenir des délais aussi courts.
Coopérative Technologies Dentaires est née de l’union de plusieurs laboratoires de prothésistes en France. Cette structure permet à des labos d’avoir accès à des technologies qu’ils ne pourraient pas supporter seuls tels que la fabrication additive. Intégrer une machine de fabrication en interne nécessite en effet de prendre en charge d’une part de lourds investissements de départ, mais aussi les contrats de maintenance, la formation du personnel et enfin le coût d’exploitation.
Se rassembler en une coopérative permet de répartir les investissement sur tout les utilisateurs, mais également d’augmenter le volume de pièces fabriquées par la même machine et donc de réduire les coûts d’exploitations par utilisateur.
En plus de bénéficier d’une technologie de pointe, la production a été pensée de manière à livrer les prothésistes dans des temps records, seulement 24 heures pour une prothèse Chrome-Cobalt. Des délais de livraison qui seraient impensables en sous-traitant la fabrication de l’autre coté du globe.
Source : http://www.3dnatives.com/impression-3d-metal-simple/