Christophe Danglot ne parvient pas à trouver du personnel qualifié pour répondre aux demandes de sa clientèle.
« Je suis obligé de refuser du boulot par manque de personnel ». Installé à Saint-Germain-les-Vergnes depuis une dizaine d’années, Christophe Danglot se voit contraint « de faire plus de 60 heures par semaine » dans son cabinet de prothèses dentaires, alors qu’il pourrait créer un emploi, voire plus, pour répondre à la demande. Il travaille actuellement avec son épouse et une collaboratrice et ne peut envisager son développement qu’avec une plus grande automatisation.
Résine ou zircone?
Originaire de la région parisienne, avec des racines du côté de Pierre-Buffière, ce chef d’entreprise de 44 ans a voulu quitter la grande ville « invivable » à son goût. « Je voulais me mettre à mon compte et j’ai d’abord cherché sur Limoges », explique-t-il. Titulaire d’un CAP de prothésiste dentaire et fort d’une expérience d’une dizaine d’années, comme salarié, dans différents cabinets, puis comme responsable céramique dans deux laboratoires », il a ensuite étendu sa prospection à Brive, où il a repris un cabinet avenue Thiers, en 1997.
« Comme j’habitais à Saint-Germain-les-Vergnes et que j’avais des clients sur Tulle, Brive et même Limoges, j’ai décidé de m’installer sur la commune, en 2005 ». Un investissement de 300.000 euros dans des outils numériques de pointe.
Source : http://www.lepopulaire.fr/limousin/actualite/departement/correze/2015/10/15/installe-en-correze-un-prothesiste-dentaire-peine-a-recruter_11624227.html