La CFAO s’est progressivement développée ces dix dernières années en prothèse amovible pour la réalisation de châssis métalliques.
En 2006, les premiers logiciels de CAO ont été ouverts, ce qui a permis d’exporter librement le fichier du modèle scanné. Dans cette dynamique, un prothésiste – David Négrel – a adapté un logiciel issu de l’industrie à la CFAO dentaire sous le nom Digistell. Ce dernier permet de modéliser à l’écran un châssis sur un modèle de travail numérisé.
Le logiciel est relié à une machine-outil (imprimante 3D, machine à usiner…) qui fabrique une maquette du châssis en un matériau calcinable. Elle sera ensuite traitée selon une méthode de cire perdue conventionnelle pour obtenir le châssis métallique. Les étapes cliniques ne sont pas modifiées par la CFAO en prothèse partielle amovible métallique, le plan de traitement reste le même et la numérisation se fait à partir du maître-modèle, issu d’une empreinte secondaire.
C’est à ce stade que la CFAO se distingue d’une méthode conventionnelle.