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Télémédecine à Montpellier : une consultation à distance avec "e-DENT"
Le CHRU de Montpellier propose, pour les personnes les plus fragiles et peu mobiles, la première e-consultation dentaire de France.
Les personnes les plus fragiles et les moins mobiles, comme les personnes âgées dépendantes, handicapées ou les détenus, ont trop souvent une mauvaise hygiène bucco-dentaire qui dégrade leur qualité de vie, faute d'accès facile aux soins. Dans la région de Montpellier, elles peuvent désormais savoir si elles doivent prendre rendez-vous avec un praticien sans se déplacer. Le centre de soins, d'enseignement et de recherche dentaire du CHRU de Montpellier a en effet lancé en avril le projet «e-dent» qui propose une consultation dentaire à distance.
Des caméras intrabuccales
Ce programme expérimenté en région Languedoc Roussillon concerne environ 800 personnes. Grâce à une caméra de la taille d'une brosse à dent reliée à un ordinateur, ces patients peuvent recevoir un diagnostic. «Nous avons formé des infirmières référentes en odontologie qui réalisent l'acte de façon précise et experte», explique le Dr Nicolas Giraudeau, chirurgien-dentiste au centre de soins d'enseignement et de recherche dentaires du CHRU de Montpellier et coordonnateur régional du projet «e-dent».
Ces caméras «intrabuccales» utilisent la lumière fluorescente pour mettre en évidence les caries et les inflammations gingivales. Les images recueillies sont transmises vers un serveur sécurisé puis sont analysées, a posteriori, par un dentiste. «Pour le moment, ce sont les étudiants de 6e année d'odontologie du CHRU de Montpellier qui, sous contrôle d'un professionnel aguerri, analysent ces images», raconte le Dr Giraudeau. Mais «on ne soigne pas à distance», indique-t-il. Les malades qui nécessitent des soins rencontrent ensuite un praticien de leur choix.
Le Dr Nicolas Giraudeau, Chirurgien-dentiste au Centre de Soins, d’Enseignement et de Recherche Dentaires du CHRU de Montpellier a reçu le trophée « Télémédecine » pour le projet « e-DENT ».
A l’occasion de la huitième édition de l’université d’été de la e-santé, les Trophées de la e-santé ont été décernés cette année à huit projets innovants, concourants dans cinq catégories : télémédecine, m-health, autonomie, réseaux sociaux et projets étudiants.
Le Dr Nicolas Giraudeau, Chirurgien-dentiste au Centre de Soins, d’Enseignement et de Recherche Dentaires du CHRU de Montpellier a reçu le trophée « Télémédecine » pour le projet « e-DENT », dont il est le coordonnateur régional.
Le matériel nécessaire pour la réalisation de téléconsultations bucco-dentaire se compose d’une caméra intra-buccale, d’un ordinateur portable, d’un logiciel informatique, d’une transmission sécurisée et d’un serveur agréé par l’ASIP Santé pour le stockage des données.
L’Agence Régionale de Santé (ARS) du Languedoc Roussillon a financé ce projet à hauteur de 110 000 €, ce qui a permis au CHRU d’acquérir une caméra pour la maison d’arrêt. Les 4 autres caméras ont été réparties sur différents sites de la région. Ainsi, le centre dentaire du CHRU de Montpellier a pu investir dans l’acquisition d’une caméra « intra-buccales » (Soprocare®) qui utilise la lumière fluorescente pour mettre en évidence les lésions carieuses et les inflammations gingivales.
http://www.chu-montpellier.fr/fr/contenu/liste-des-actualites/actualite/Le-projet-e-DENT-recompense-lors-des-trophees-de-la-e-sante/
http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/telemedecine-e-dent-une-consultation-a-distance-pour-une-egalite-de-soin/...>> Lire l'article complet...
La dent pourra-t-elle un jour s’auto réparer ?
lLa dent est un organe minéralisé, implanté dans la bouche par une racine. Sa partie "vivante", aussi appelée cavité dentaire, est constituée de la pulpe dentaire composée de vaisseaux et de nerfs. Autour, on retrouve une substance dure, la dentine ou ivoire, elle-même recouverte d'un tissu encore plus dur, l'émail. Lorsqu'une lésion dentaire - une carie - apparaît, les cellules souches dormantes de la pulpe se réveillent pour tenter de réparer la dent sans que l'on en connaisse le processus. Et ce sont ces fameuses cellules souches qui ont fait l'objet des travaux de l'équipe parisienne.
Stratégies inédites
Les chercheurs sont parvenus à extraire puis à isoler ces cellules souches, en travaillant sur la pulpe de molaire de souris. Ils ont ensuite pu les analyser finement et identifier, à leur surface, cinq récepteurs spécifiques à la dopamine et à la sérotonine (deux neurotransmetteurs, des messagers de l'information dans le cerveau). Selon eux, la présence de ces récepteurs à la surface de ces cellules souches indiquait qu'elles étaient capables de répondre à la présence de dopamine et de sérotonine en cas de lésion. Il fallait alors identifier les cellules à la source de ces neurotransmetteurs.
Finalement, ce sont les plaquettes sanguines qui sont responsables de la libération d'une grande quantité de sérotonine et de dopamine, quand elles sont activées par la lésion dentaire. Ces neurotransmetteurs libérés recrutent alors les cellules souches pour réparer la dent en se fixant à leurs récepteurs.
L'équipe parisienne a pu confirmer ce résultat en observant une absence de réparation dentaire chez les rongeurs dont les plaquettes modifiées ne produisent pas de sérotonine ni de dopamine, c'est-à-dire en l'absence de signal.
Les chercheurs ont ensuite réussi à caractériser les cinq récepteurs mis en évidence. Quatre sont très impliqués dans le processus de réparation, et le blocage d'un seul d'entre eux est suffisant pour empêcher la réparation dentaire chez la souris. "Actuellement, les dentistes n'utilisent que des matériaux de comblement, pour "boucher les trous" après avoir tué les bactéries présentes", regrette Odile Kellermann. "Nos résultats permettent d'envisager des stratégies inédites qui viseraient à mobiliser les cellules souches résidentes de la pulpe afin d'amplifier leur pouvoir naturel de réparation des dents, de les booster, sans avoir recours aux amalgames." Reste désormais à confirmer ces résultats chez l'homme.
* Unité 1124 "Toxicologie, pharmacologie et signalisation cellulaire" (Inserm/Université Paris Descartes)
et équipe Inserm "Cellules souches, signalisation et prions"
source : http://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/caries-bientot-nos-dents-s-autorepareront-23-04-2015-1923738_57.php#xtor=CS1-32...>> Lire l'article complet...





























































