Après l’obtention d’un bac professionnel de prothésiste dentaire, Célia Jacquemmoz, 25 ans et médaillée Meilleure apprentie de France en 2013, s’est lancée dans l’entrepreneuriat en créant son propre laboratoire.
“C’est après un bac S et un échec au concours de première année de médecine (filière dentaire) que j’ai découvert le métier de prothésiste dentaire. Un jour, le père d’un ami qui exerce cette profession m’a proposé de venir visiter son laboratoire. J’ai tout de suite été séduite par l’environnement de travail, les odeurs, le fait de le voir manipuler les matériaux tel un orfèvre.
Quelques semaines plus tard, j’ai rencontré lors d’un salon Isabelle Dutel, Meilleur ouvrier de France en prothèse dentaire et directrice de l’Académie d’art dentaire. Cela n’a fait que renforcer mon intérêt pour ce métier : je me suis alors inscrite en bac professionnel pour deux ans à Aix-en-Provence.
À 23 ans et tout juste diplômée, j’ai décidé d’ouvrir mon propre laboratoire après une brève expérience de salariée en orthodontie. C’est l’envie d’indépendance qui m’a poussée à prendre cette décision
Des débuts formateurs
N’ayant aucune expérience en gestion d’entreprise et personne de ce métier dans mon entourage, seules ma motivation et mon ambition m’ont permies de surmonter chaque difficulté. Le soutien familial a été ma plus grande source d’énergie et il l’est encore aujourd’hui. Il est nécessaire d’être bien entouré pour garder un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Tout s’apprend petit à petit : gérer les tâches administratives, réaliser une étude de marché, élaborer une stratégie de lancement, la comptabilité, l’installation du matériel, le relationnel avec les dentistes… Le milieu étant très concurrentiel, il est très difficile de recevoir des conseils avisés de la part d’autres prothésistes.
Etant jeune prothésiste, les premiers cas complexes ont représenté des challenges pour moi. Je me suis rendu compte que ma formation à l’Académie d’art dentaire a été primordiale. Sans elle, je n’aurais pas pu acquérir une maîtrise des matériaux, ni travailler en totale autonomie.
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